La Petite Agitée aime raconter.

Le volet spectacles débute en 2013, dès les prémices de l’association, avec la première création « La Fille du Calvaire » solo pour deux mains et une voix écrit et interprété par Tiphaine Veistroffer. Plusieurs tournées s’organisent, Marseille – Grenoble – Drôme – Aveyron ….

En 2017, Tiphaine croise la route d’Élise Delaigue. Alors que les mots et la création musicale sont au coeur de son travail, elle souhaite intégrer l’image, le visuel. Elle propose à Élise de la rejoindre sur la création de son prochain spectacle avec comme outil : un rétroprojecteur.

Le binôme naissant expérimente ensemble au plateau et au rétro / à l’écriture et au dessin et crée leur première performance-spectacle « Hybride » sur le thème de l’insurrection. 

Performance car le temps de création est court et spontané, comme un éclair, l’envie de crier, de raconter, de décortiquer l’imaginaire. La scène est envisagée comme un terrain de jeu, laissant la place à l’improvisation, créant au rythme des images qui apparaissent, des mots qui bouleversent. Spectacle car un canevas se constitue, qu’il évolue au gré de la rencontre avec le public, et se transforme aussi.

« Hybride » a deux phases de diffusion : une première forme de 30 minutes en 2017, une seconde forme de 50 minutes en 2018.

La dernière du spectacle a lieue le 17 novembre 2018. Le jour n’est pas anodin pour les créatrices. C’est le début du mouvement des gilets jaunes en France. Le spectacle crie la révolte, le besoin de sortir du cadre, de libérer la flamme coûte que coûte quitte à tout quitter. Quitte à tout brûler.

Les deux souhaitent amorcer une nouvelle performance. « Amorce » voit le jour au festival féministe « l’Allumette » (26) en 2019. Même procédé : un plateau, un rétroprojecteur, 10 jours de création et un troisième acolyte : Manu Morvan. La musique vient enrichir la création. Manu arrive avec son univers. Il est homme lorsque le binôme est femme. Et ce n’est pas un hasard : le thème de cette nouvelle performance est « Femme(s) »

« Amorce » est à l’état de spectre, après la rencontre à quelques reprises avec le public, la performance est en friche et en travail. Elle nous a bouleversée. Nous comptons bien y revenir.